L’évolution de l’épargne en France

Avec la crise sanitaire liée à la COVID-19, les Français ont massivement épargné sur leurs livrets bancaires. La peur de l’investissement et l’incertitude de la garantie des fonds, ont poussé les contribuables à garder leur épargne sur des produits bancaires. Ces derniers sont considérés comme « sécuritaires » par la plupart des investisseurs, car ils sont détenus par les banques.

En février 2021, la collecte nette du Livret A et du LDDS s’est élevée à 3,77 milliards d’euros, un record pour un mois de février ! Sur les deux premiers mois de l’année, la collecte s’élève, en cumulé, à 10,96 milliards d’euros.

La caisse des dépôts et des consignations a publié les statistiques le 23 mars 2021 : l’encours total sur les deux produits atteint 460 milliards d’euros à fin février.

Concernant le LDDS, ce dernier a atteint une collecte nette (différence entre les souscriptions et rachats) de 910 millions d’euros.

Malgré les faibles taux de rémunération de ces livrets et notamment le livret A rémunéré à 0.50%, ce livret d’épargne est aujourd’hui le placement préféré des Français.

Avant 2009, seules La Banque Postale et le réseau des Caisses d’épargnes proposaient le Livret A aux clients. Aujourd’hui, c’est un incontournable de la finance française, et ce livret est au cœur de tous les établissements bancaires.

Le Livret A sert principalement à financer les logements sociaux et l’armée, alors que le LDDS est dédié à soutenir l’économie sociale et solidaire.

Avec le Fond de Garantie des Dépôts et de Résolution crée par la Loi du 25 juin 1999, les clients sont protégés par une indemnisation, en cas de défaillance de leur établissement. En ce sens et dans un délai de 7 jours, 100 000€ sont mis à disposition par client et par banque pour le total des comptes courants, livrets et épargne. Une règle d’or existe en gestion de patrimoine, c’est de diversifier ses placements. Il est donc plus judicieux de ne pas placer tous ses avoirs sur des livrets bancaires.

Cependant, pour faire face à toute adversité, il est primordial de garder en moyenne 3 mois de salaires sur ses livrets bancaires.

D’autres solutions d’épargne existe !

Malgré l’engouement des Français pour ces livrets bancaires, d’autres solutions pourraient être envisagées.

Par exemple, l’assurance-vie qui est le paradis fiscal en France de l’épargne. Ce produit d’épargne à long terme est considéré comme le « couteau suisse du patrimoine ». En effet, il permet de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables tout en épargnant sur des supports sécuritaires ou autres, mais dans tous les cas, adaptés à votre situation et profil de risques. L’argent déposé sur une assurance-vie peut être débloqué à tout moment sous une quinzaine de jour.

L’assurance-vie permet à travers ses différentes allocations financières de proposer des taux de rendement beaucoup plus intéressants et attractifs pour votre patrimoine que les livrets bancaires !

Désormais, en janvier 2024, la collecte du Livret A s’est élevée à 2.27 milliards d’euros seulement et 980 millions d’euros pour le LDDS. Une épargne sur les livrets bancaires qui diminue par rapport aux années précédentes, liée au contexte actuel.

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