Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?
Ce produit d’épargne à long terme permet de bénéficier d’avantages non négligeables. Notamment de dynamiser votre patrimoine en investissant sur des supports adaptés à votre profil de risque.
L’assurance-vie est le deuxième paradis fiscal en France après la résidence principale. Aujourd’hui, elle constitue un marché de plus de 2 000 milliards d’euros et demeure le placement préféré des Français après le Livret A.
En 2022, la collecte nette s’est élevée à 14.3 milliards d’euros dont 40% ont été placés en fonds euros. Pour l’année 2023, on remarque un équilibre entre la collecte et la décollecte en ce milieu d’année. On observe également que la part des ménages français qui optent pour ce placement financier augmente chaque année ; preuve que ce produit d’investissement garde une bonne image des français.
Vous avez la possibilité d’investir sur différentes allocations qui vous permettent de bénéficier d’un rendement nettement supérieur à celui des livrets bancaires. En effet, le fonds euros constitue le support le plus sécurisé et rapporte aujourd’hui environ 1% net de frais. Même si ce rendement n’est pas le plus rentable, il est tout de même supérieur aux rendements de nos livrets bancaires. Chaque support en unité de compte est choisi en fonction de votre appétence au risque et aura un objectif de rendement proportionnel à la volatilité encourue. Par exemple, vous pouvez investir une partie de votre capital sur de l’immobilier, qui est la valeur refuge aujourd’hui donc avec un risque très faible tout en bénéficiant d’un rendement intéressant.
L’assurance-vie est considérée comme « le couteau suisse du patrimoine », puisqu’elle permet de bénéficier de plusieurs avantages tels que : une fiscalité avantageuse, des rendements intéressants ou encore la possibilité de transmettre à ses bénéficiaires avec des abattements spécifiques.
Toute personne physique peut ouvrir une assurance-vie. Un mineur peut également avoir ce type de contrat, mais cela est fortement déconseillé puisque son argent sera bloqué jusqu’à ses 18 ans. En revanche, vous pouvez sans soucis désigner un enfant mineur comme bénéficiaire de votre assurance-vie.
Comment fonctionne l’assurance-vie ?
Un droit d’entrée est demandé lors du premier versement et d’autres versements peuvent être programmés, mensuellement par exemple. Ces versements permettent de constituer votre capital qui va vous générer des intérêts qui seront eux-mêmes capitalisés l’année suivante comme sur le fond euros par exemple.
Il existe évidemment des contrats d’assurance-vie sans frais, comme ceux proposés directement sur internet. En revanche, vous ne bénéficierez ni des conseils ni du suivi qu’un conseiller patrimonial peut vous apporter. Vous aurez donc plus de chance de perdre votre argent en investissant sur des fonds qui ne sont pas adaptés à votre profil de risque.
Point stratégique sur l’assurance vie
Il est plus intéressant et rentable de programmer des versements mensuels que d’y verser uniquement un capital de départ et de le laisser fructifier. Un unique capital de départ permet d’acheter les unités de compte au prix auquel elles sont proposées à l’instant donné. Alors qu’avec un versement mensuel, l’achat des unités de compte est suivant l’évolution du prix des unités de comptes, ce qui permet d’obtenir plus d’unités si leur prix baisse et donc d’augmenter son capital.
Exemple d’un investissement dans l’assurance vie : capital unique initial VS mensuels
- Capital de départ de 300€ à en janvier l’unité vaut 100€ soit 3 unités achetées, en février 50€ soit une valeur du capital investi de 150€ et en mars les unités de compte valent de nouveau 100€. Vous aurez donc un capital de 300€ si vous récupérez votre argent en mars.
- Versement mensuel de 100€ à en janvier l’unité vaut 100€ soit 1 unité achetée, en février 50€ soit 2 unités achetées et en mars 100€ soit une unité achetée. Vous aurez donc au total, un capital total de 400€, puisqu’il y aura eu 4 unités achetées sur les 3 mois de versements programmés.
La fiscalité de l’assurance vie :
Ce produit financier est particulièrement intéressant après 8 ans d’ancienneté. En effet, à partir de la 8ème année, de nombreux avantages s’appliquent.
- Un abattement de 4 600€ pour un célibataire et 9 200€ pour un couple est appliqué en cas de retrait total ou partiel sur les intérêts générés.
- La fiscalité diminue puisqu’en cas de rachat total ou partiel sur votre assurance-vie, vous ne serez plus taxé à 30% (taux du prélèvement forfaitaire unique) au-delà des 4 600€ et 9 200€ d’abattement mais à hauteur de 24.7%, impôts et prélèvements sociaux inclus.
Ce support a également un avantage non négligeable en cas de transmission. Lors de la souscription, des bénéficiaires doivent être choisis en cas de décès du ou des souscripteurs. Au moment du décès, un abattement de 152 500€ par bénéficiaire s’applique. Au-delà de cette somme, vous serez taxés à 20% des encours financiers jusqu’à 700 000€ et 31.5% pour les sommes supérieures.
Pour bénéficier de ces différents abattements, il faut souscrire l’assurance-vie avant vos 70 ans. Pour une souscription après 70 ans, d’autres abattements sont en vigueur mais beaucoup moins élevés (abattement unique de 30 500€ puis application de la fiscalité des droits de successions qui s’établissent selon le rang de l’héritier).
Il n’y a aucune déclaration à effectuer auprès des impôts. Comme vu précédemment, vous serez imposables uniquement si vous faites un rachat partiel ou total de votre assurance-vie.
La clause bénéficiaire de l’assurance-vie
Qui hérite d’une assurance-vie ? La clause bénéficiaire permet de déterminer à qui sera versé le capital et les intérêts en cas de décès du ou des souscripteurs du contrat d’assurance-vie. Ce peut être une personne physique comme une personne morale (type association caritative). Sa rédaction est donc très importante et nécessite une grande attention.
Il existe deux sortes de clauses bénéficiaires :
La clause bénéficiaire standard : Une clause bénéficiaire standard est proposée dans tous les contrats d’assurance-vie qui désigne les héritiers par ordre légal : « au conjoint ou au partenaire de PACS, à défaut aux enfants nés ou à naître, vivants ou représentés, à défaut aux héritiers ».
Si vous êtes mariés ou pacsés votre conjoint héritera directement du contrat d’assurance-vie. Si vous êtes célibataire, ce seront vos enfants nés ou à naître qui seront les premiers bénéficiaires. Ensuite, l’ordre légal s’appliquera : vos parents, frères et sœurs, etc…
La clause nominative : Vous pouvez aussi rédiger votre propre clause pour désigner les bénéficiaires librement choisis. A noter que ne sont pas désignables le personnel médical qui aurait soigné le ou les souscripteurs, un conseiller financier, les aides de vie, les animaux ou encore les membres d’un culte.
Cette clause peut désigner un ou plusieurs bénéficiaires qui se verront attribuer le pourcentage choisi par le souscripteur. Il peut donc y avoir une répartition inégale entre bénéficiaires, soyez vigilants dans la rédaction de votre clause bénéficiaire !
Il n’y a aucune obligation d’information des bénéficiaires, mais cela est préférable pour faciliter la transmission.
Cette clause reste modifiable à tout moment pendant la durée du contrat. Cette dernière doit donc être adaptée à votre situation afin d’éviter les conflits lors de la succession. La clause doit désigner de façon précise chaque bénéficiaire : avec les noms, prénoms, date et lieu de naissance, adresse postale.
L’assurance-vie et l’immobilier : le duo gagnant !
Pour diversifier son patrimoine et selon votre situation, il peut s’avérer intéressant d’investir dans un contrat d’assurance-vie et dans de l’immobilier. Vous pourrez ainsi bénéficier des avantages de ces deux investissements.
Par exemple, si vous réalisez un contrat d’assurance-vie et un investissement immobilier sous le dispositif Pinel par exemple, et que vous souhaitez le revendre après 9 ans de détention, vous aurez bénéficié de la réduction d’impôt la plus intéressante du dispositif Pinel. Vous pourrez réinvestir ces liquidités au sein de votre contrat d’assurance-vie, qui lui aura passé les 8 ans d’optimisation fiscale.
FAQ assurance vie :
Une assurance-vie est un contrat financier qui permet de faire des versements d’argent réguliers ou non afin de faire fructifier son épargne. Pendant la vie du contrat, des intérêts sont générés puis capitaliser chaque année pour valoriser son épargne de manière exponentielle.
Le contrat prend fin à la demande du souscripteur ou au moment de son décès. Dans ce cas, le capital ira directement aux bénéficiaires qui ont été désignés au moment de la souscription.
La souscription d’une assurance-vie se fait principalement en dématérialisée aujourd’hui. Après réception des documents justificatifs, nous remplissions toutes les pièces nécessaires à la souscription. Tout est envoyé à notre partenaire financier ainsi qu’au client pour des signatures électroniques.
Une fois que tous les documents sont signés, le prélèvement bancaire est effectué de manière automatique.
Il n’y a pas une assurance-vie précise à choisir, il faut surtout que les allocations sélectionnées soient adaptées à vos besoins et à votre situation. Certains clients souhaitent prendre plus de risque dans le choix des allocations alors que d’autres ont un profil plus prudent ; tout est adaptable.
Avec nos partenaires, nous avons accès à un large choix de produits financiers, vous trouverez forcément un contrat qui est adapté à vos besoins.
Le rendement d’une assurance-vie dépend des fonds sur lesquels le capital a été investi. Plus vous investissez sur des fonds risqués, plus le rendement peut être important. À l’inverse, si vous avez un profil de risque prudent, il faudra donc investir sur des fonds moins volatils et le rendement en sera donc moins important sur le long terme, mais plus régulier.
Il n’y a pas de meilleure assurance-vie par rapport à une autre. Celle qui vous correspondra le mieux sera la meilleure pour vous.
Pour cela, il faut analyser votre profil de risque et choisir des allocations qui répondent à vos attentes.
En cas de décès du souscripteur de l’assurance-vie, le capital restant au jour du décès sera versé aux bénéficiaires désignés au moment de la souscription du contrat.
Le capital n’est pas imposé aux droits des successions. Les bénéficiaires sont imposables à l’impôt sur le revenu au taux de 20% après un abattement de 152.500€ si le contrat a été ouvert avant les 70 ans du souscripteur.
Au jour du décès du souscripteur, il faut compter 15 jours pour que l’assureur soit informé du décès du souscripteur. À partir de la réception de l’avis de décès, il faut compter 15 jours pour demander les documents justificatifs nécessaires pour le versement du capital.
Une fois les pièces réceptionnées, les bénéficiaires recevront l’argent sous 1 mois environ.
Pour connaitre le capital présent sur votre contrat d’assurance-vie à un moment précis, il vous suffit de vous rendre sur votre espace client sur le site de l’assureur et vous aurez accès à toutes vos données financières.
Deux à trois fois par an, vous recevez également par voie postale un relevé de votre assurance-vie envoyé par l’assureur.
Chaque personne peut faire une demande afin de savoir si elle a été désignée bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie à condition qu’elle puisse prouver le décès du souscripteur.
Cette demande peut être faite par voie postale ou en ligne sur le site de l’AGIRA Vie.
Dans un contrat d’assurance-vie, il y a une fiscalité différente selon que le contrat a été souscrit avant ou après les 70 ans du souscripteur.
S’il y a eu du capital versé après les 70 ans, les intérêts perçus seront taxés aux droits de succession après un abattement de 30.500€ pour tous les bénéficiaires désignés.
Pour le capital versé avant les 70 ans, les intérêts perçus sont taxés à 20% après un abattement de 152.500€ par bénéficiaire.
Exception pour le conjoint ou le partenaire de PACS qui se trouve bénéficiaire d’un contrat, ces derniers sont exonérés de droits de succession depuis la Loi TEPA de 2007.
Une assurance-vie peut être arrêtée à tout moment. Il suffit que le souscripteur fasse une demande de clôture du contrat à l’assureur en exposant le motif de la clôture. Cela prendra effet les quelques jours qui suivent la demande et le capital restant sera versé sur le compte en banque du souscripteur.
L’assurance-vie comporte de nombreux avantages. Ce produit financier permet tout d’abord de valoriser le capital afin de préparer la retraite ou de se créer un complément de revenu.
L’assurance-vie comporte également des avantages fiscaux non négligeables avec les abattements de 152.500€ par bénéficiaire si le versement a été fait avant les 70ans du souscripteur (sinon 30.500€ pour tous les bénéficiaires) ainsi que l’abattement de 4.600€ pour un célibataire (ou 9.200€ pour un couple) sur les intérêts générés.
Ces abattements fiscaux sont aussi de très bons avantages en termes de transmission.
Si vous souhaitez totalement racheter votre assurance-vie, vous serez imposés uniquement sur les intérêts qui ont été générés lors de la vie du contrat.
Si le rachat a lieu avant les 8 premières années de détention de l’assurance-vie, vos intérêts seront taxés à 12.8% d’impôt sur le revenu et 17.2% de prélèvements sociaux.
Si le rachat a lieu après les 8 premières années de détention, vos intérêts obtiendront un abattement de 4.600€ (ou 9.200€ si vous êtes mariés ou pacsés) puis seront taxés à 17.2% de prélèvements sociaux.
L’assurance-vie est un produit qui ne rentre pas dans la succession de l’assuré. Lorsque le souscripteur décède, les bénéficiaires ne sont pas soumis aux droits de succession.
En effet, ils seront taxés à hauteur de 20% jusqu’à 700.000€ (puis 31.25% au-delà) après un abattement de 152.500€ par bénéficiaire si le contrat a été ouvert avant les 70 ans du souscripteur.
Si le conjoint ou le partenaire de PACS est bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie, il ne sera soumis à aucune taxe depuis la Loi TEPA de 2007.
Aujourd’hui, l’assurance-vie est le 2ème placement préféré des français après le livret A, des milliards d’euros y sont collectés chaque année.
Si vous souhaitez valoriser votre capital, préparer votre retraite ou encore anticiper votre succession ; l’assurance-vie peut être une bonne solution pour répondre à vos objectifs.
Les rendements qui peuvent y découler ne sont pas négligeables et les allocations choisies sont surtout adaptées à votre profil de risque.
Pour retirer de l’argent de votre assurance-vie, il suffit de faire un courrier à l’assureur en justifiant votre demande et en indiquant le montant que vous souhaitez récupérer. Ce dernier fera le nécessaire et vous recevrez le capital sous une quinzaine de jours sur votre compte en banque. À vous par la suite de potentiellement payer les impôts sur les intérêts générés si vous n’avez pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire.
Pour renoncer au bénéfice d’un contrat d’assurance-vie, il faut en informer l’assureur par courrier recommandé avec accusé de réception. Il existe sur internet, différents modèles de lettre de renonciation. Dans ce cas, l’assureur versera le capital à d’autres bénéficiaires
Attention, si vous renoncez à toute la succession, cela ne signifie pas que vous renoncer au bénéfice de l’assurance-vie ; c’est une demande spécifique.
Il n’y a pas de plafond quant aux versements maximums sur une assurance-vie contrairement aux livrets bancaires. En revanche, il faut tenir compte de l’abattement de 152.500€ par souscripteur et par bénéficiaire pour optimiser ses placements financiers.
Une assurance-vie n’est pas imposable. Seuls les intérêts qui ont été générés pendant la vie du contrat seront imposés si un rachat est effectué ou lors du décès du souscripteur.